Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Avec des pincettes
12 avril 2007

Jour de pluie

Il y a quelques temps, j'écrivais ceci :

Roh puis merde hein. Aussi. Tiens. Puisqu'on y est. Ras le cul de d'avoir attendre sur le bout d'une chaise à regarder les autres en ne voyant que leurs regards ignorants. Mais je vois tout moi ! Ouais. Même quand tu te fous de ma gueule je le vois. Mais je m'écrase pour voir jusqu'où tu vas pousser le vice. Dingue hein ! Au moins ça m'occupe un minimum, plutôt que d'écouter ta conversation plate et sans intérêt. Un sourire et te v'là heureux(se) pour la journée. Que demande le peuple ! Moi je demande un aquarium géant et un documentaire sur vous dans Arte pour mes insomnies. Histoire de délirer pour quelque chose et de savoir pourquoi. Hein, pétasse, connasse, ouais, toi, là, avec ta tête bizarre (puisque je vois flou), tu m'intéresses pas. Je fais semblant. Est-ce que tu le vois ? Dis-moi, passque ça m'éviterait de me casser le cul pour toi à revêtir un masque de mensonge flagrant.

Pouvons-nous dire que c'est toujours d'actualité ? Bon. Je n'ai plus mal à l'oeil. Je ne vois donc pas flou. Ta tête à toi n'est pas bizarre. C'est déjà ça de gagné. Mais ! (il devait bien y avoir un mais qui trainaît quelque part, sinon ça ne serait pas une bonne fiction que ma vie). Donc. Mais ! Mais ta conversation ! Et bien, on change de tête, mais c'est la même. Toujours en demande d'un sourire, d'un regard, puis paf prend toi le poteau dans la gueule. Couillonne. Toi ou moi ? Sur ce coup là, les deux. Parce que si tu savais combien j'ai pu en rire (jaune), ça te fouterait plutôt mal à l'aise. Vaut peut-être mieux pas que tu le saches.

En tout cas, cette chanson ne se chantera plus. C'est déjà ça. C'était la découverte de la semaine tout de même. Ne plus l'entendre ! Mais quel pied ! Ca m'a rendu un vrai sourire pour quelques secondes au moins.

Cache-cache. J'enfile mes bottes. Ma capuche bretonne. Je cours sous le préau. Prendre le bus. S'amuser dans les flaques. Gamine. Bah ouais, moi aussi. Mais qu'importe. Même si. Même si ! Et bien c'est comme ça. Du coq à l'âne de toute façon.

Comme ces proprios coincés du fion. Que je ne vois jamais. C'est certain, je dois leur faire un peu peur. Pourtant je suis blonde aux yeux bleus. Pas grave. Je m'enferme. Il fait si moche que ça me rend moche.

Les murs ne sont pas blancs. Il y a du papier peint blanc et jaune, un dessus de lit bleu, un velux. Donc une chambre mansardée. Rêve de petite fille bluette enfin réalisé. Sur le mur un tableau pour écrire avec un stylo velada. Un poster d'un tableau de Dali. Et sinon, du bois. Partout. Lambris et poutres. Mignon. Vraiment. On s'y plaît. Franchement. Alors ? Alors il manque quand même un truc, mais puisque je joue à cache-cache, je ne peux le dire, vous m'entendriez, et je ne veux pas perdre, je suis mauvaise perdante. Vous ne me trouverez pas. Promis, juré, craché par terre !

Mais toutefois pressée d'en repartir. Parce que marre de tout ça. Les comptes à rendre. Les explications. Les "tu fais quoi" "ça va" "tu vas être en retard" "écoute-moi" et autres "souris" "fais bonne impression"... Ouais, vous avez deviné. Pas envie de ce stage. Envie de bosser. Point. Dans ce que j'aime. Alors je vais encore me forcer pour trois mois. Mais après, arrêtez tous de me casser les roustons avec vos appels de grand-mère en panique, vos questions sur ma santé mentale, vos réponses toutes droites sorties d'un vieux salon de philo, votre intérêt si désintéressé, vos regards compatissants. Je déteste ça. Lâchez-moi les basques. Merci. Laissez-moi respirer. Et enfin décider.

Je ne serai pas à ta merci, toi, là, ouais. Compris ?

~ Oreille ~ Wicked Soul ~ Kubb

Publicité
Commentaires
Publicité